top of page

D/S & Bdsm

Nous aborderons ici, là question du d/s et du bdsm en général. Je vous préviens de suite, cela sera abordé de manière froide et avec distance. Donc un peu hard. Ceci est plus des notes que je prends sur le sujet. Pensant en image j'ai toujours besoin d'en réaliser mais aussi d'avoir une version descriptive. Histoire de m'assurer que les deux concordes et se retrouvent en même place.

 

La première page traite rapidement d'un des deux concepts fondamentaux. 

 

SSC versus RACK la formalisation de l'échange du Power Control.

 

SSC signifie Safe, sane and consensual alors que Rack signifie Risk Aware Content Kink.

 

Ce sont deux philosophies différentes mais qui visent à protéger psychologiquement aussi bien la personne soumise que la personne Dominante au travers d'un mode comportemental.  Pour faire simple, (je ne vais pas entrer dans les détails).

 

Le premier "ssc" est certainement le plus connu. C'est celui qui fait que la relation ce fait dans un mode et dans un cadre d'actions qui ont étés négociés en premier lieu. Attention ne vous faites pas d'illusion. SSC ne signifie pas vanille qui joue à 50's shade of grey.

 

Cela veut juste dire que chacun des partenaires a longuement négocié les pratiques, situations de chaque scène. Souvent au travers des looooongs questionnaires sur les pratiques, les envies, les refus et les tabous. Evaluant chaque situation avec une note allant de "absolument pas question à Oh oui oh oui avec tous les intermédiaires "peut être", "oui de temps en temps" etc.

 

La personne soumise ne sait pas forcement à quoi s'attendre car le produit des questionnaires est long et aborde généralement des tas de sous domaine de la galaxie bdsm et D/S.

 

Le transfert du Power Exchange est donc partiel et encadré.

   

Le mode RACK diffère lui totalement. Il part du principe que chaque partenaire accepte et sait qu'il y a un échange de Power Exchange sans concession. C'est à dire que c'est au Dominant de gérer l'état de la personne soumise et son avancée dans le chemin de la soumission et l'intensité des séances.  L'on  y a aussi recourt au bon vieu principe du traffic light code lorsqu'il y a des doutes sur les réactions corporelles de la personne soumise.

 

En mode rack, la personne soumise sait qu'elle est entre les mains d'une personne qui la poussera jusqu'aux lignes; non pas qu'elle imagine pouvoir franchir mais celle ou son corps ou son esprit refusera d'aller pour son Maître ou Maîtresse.  L'on est dans un don du Power Control complet. 

 

La personne Dominante en RACK sait que la personne soumise admet sa position y compris dans des situations qui jouent sur ses limites pour en découvrir un peu plus sur elle même.

 

Prenons un exemple.

 

Un Dominant offre à sa soumise un challenge. Par exemple trouver puis réaliser une fellation à un inconnu en dehors de sa présence.  

 

Il s'agit d'un grand classique du Power Exchange. Le mettre en œuvre en SSC est possible mais souvent limite. Surtout si le Dominant n'est pas présent pour des questions de sécurité. De là à en dédurie qu'il s'agit d'un test ou d'une poussée pour booster l'imaginaire de la personne soumise il n'y a qu'un pas.

 

En mode RACK cela devient carrément un classique. Evidement vous vous dites peut être qu'un inconnu est dangereux. Et que sans le Dominant a proximité c'est encore plus dangereux. C'est vrai mais la personne soumise en mode RACK utilisera probablement un dérivatif. Déjà en appliquant l'un des principes de base de toute rencontre. "Toujours faire la rencontre en public". 

 

Bon là vous vous dites que j'ai perdu les pédales ... non j'applique juste les régles de sécurité. Si il faut le faire ..;et en publique car il n'y a pas le filin de Maître ou Maîtresse, la réponse saute aux yeux ... un inconnu l'on en trouve dans le premier cercle/club privé libertin echangiste et la sécurité vient justement que ce genre de lieu est "public" (dans un sens) mais surveillé car les propriétaires ne peuvent pas se permettre le moindre problème.

 

De ce coté là, la France n'est pas forcement bien pourvu, mais l'explosion des clubs privés (y compris et peut être surtout dans les petites villes de province) depuis 2/3 ans change un peu la donne.

 

La différence SSC et RACK est aussi présente sur la question de l'usage de l'alcool. L'usage de l'alcool en BDSM est très variable. Carrément interdite en BDSM  pour certains elle est un peu plus tolérée en rapport uniquement D/S . Ceci en dehors de la France qui semble assez tolérante avec l'usage d'alcool quelque soit la situation.

 

En mode RACK néanmoins la question se pose moins car la personne soumise sait que cela peut arriver et y consent. Voir qu'il peut y avoir usage de substance altérant le discernement. C'est au Dominant alors de gérer totalement la situation.

 

Conclusion

 Pour finir disons qu'en SSC, c'est le contrat qui prime, en mode RACK tout repose sur les frêles épaules du Maître ou de la Maîtresse. Cela nécessite une confiance absolue dans la capacité de jugement de la personne Dominante. L'un n'est pas le mieu de l'autre. Certaines personnes ont besoins d'être en mode RACK pour réellement laisser tomber leurs barrières. D'autres seront incapables d'accorder ce niveau de confiance et resteront à un niveau plus négocié dans l'echange du power controle.

 

Dans tous les cas, seul le mode rack permet d'aller jusqu'au Total Power Exchange. 

 

Power Exchange:  Le fait pour la personne soumise de renoncer à ses propres choix, laissant le Dominant prendre en main tout ou partie de ses prérogatives. Il peut être partiel et pour un temps définis l'on parle alors de scene Top/bottom ou bien permanent et l'on parle de Total Power Exchange. 

 

Traffic light code :  Il existe des sécurités dans le relationnel. Il y a le classique "safe word", mot de sécurité interrompant immédiatement une scène. Rainbow our Red sont généralement des mots communs indiquant un arrêt immédiat. Le traffic light code lui est rattaché aux codes couleurs. Vert tout est oki, orange cela devient dur de continuer  Red arret.

A noter que le traffic light code est remplacé par des gestuelles en cas d'incapacité à communiquer.   L'objet pour la personne Dominante est d'avoir un complément de signaux en plus des indications corporelles. Surtout si les yeux sont bandés, car les mouvements oculaires sont là normalement pour déterminer si la personne soumise en séance est toujours en état d'avoir conscience de la situation. Cf Consensualité de l'acte.

 

A noter également que cette consensualité n'est pas une protection légale mais morale. 

bottom of page